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CROUZET Claude Théodore
CROUZET Claude Théodore :
Claude Théodore CROUZET voit le jour le vendredi 29 août 1873 à 7 heures à Champis (07440) - au lieu de La Combe-de-Rioux.
Il est le fils légitime de Jacques CROUZET, cultivateur, âgé de 23 ans environ et de Jeanne MARCOU, ménagère, âgée de 28 ans environ.
Signalement : cheveux et sourcils blonds - yeux roux - front rond - nez retroussé - bouche moyenne - visage ovale - menton rond.
Taille : 1,64 m.
Degré d’instruction générale : 1.
Claude sera cultivateur.
Claude T. CROUZET est décédé le mercredi 30 mai 1917 à 16h, à l’âge de 43 ans, à Limoges (87) - au Mail du Mas-Loubier.
Matricule : 922 - recrutement de Privas.
Matricule au Corps : 10949.
Incorporé le 13 novembre 1894.
Envoyé en congé 24 septembre 1895.
Célibataire et domicilié à Champis.
Rappelé le 1er août 1914 par décret de mobilisation générale. Arrivé au 119ème Régiment d’Infanterie Territoriale le 14 août 1914.
Le 3 octobre 1914, soldat au 145ème Régiment d’Infanterie Territoriale, 7ème Compagnie.
Campagne contre l’Allemagne du 30 août 1914 au 30 mai 1917.
Opérations en Aisne du 145ème Régiment d’Infanterie Territoriale (juin 1917) :
L’armée territoriale et sa réserve se composent d’hommes ayant accompli le temps de service dans l’active et la réserve, âgés d’au moins 37 ans, et ils ne doivent pas être engagés en première ligne. Ses régiments seront toutefois en première ligne durant la guerre de mouvement de 1914 comme à Maubeuges et sur le front de la Somme. Après avoir joué un rôle efficace, les groupes de divisions territoriales mises en première ligne sont dissous en octobre 1914, la guerre se stabilisant en guerre de position dans les tranchées. Les régiments d’infanterie territoriaux ne devaient pas coopérer aux opérations en rase campagne ; le plan de mobilisation ne le prévoyait pas, et ces régiments n’étaient pas outillés pour prêter leur appui aux régiments actifs. Toutefois les RIT des régions du Nord et de l’Est se trouvèrent engagés d’emblée dans la bataille pour défendre leurs villes et villages. De plus, dès la fin août 1914, les plus jeunes classes des territoriaux furent intégrées dans des régiments d’infanterie d’active et de réserve pour compenser les pertes.
Les régiments territoriaux sont initialement prévus pour assurer un service de garde et de police dans les gares, les villes, sur les frontières, sur les voies de communication, à l’occupation et à la défense des forts et places fortes, des ponts et autres lieux sensibles. Ils se trouvèrent par suite des circonstances engagés dans la bataille ou avec une participation indirecte dans les combats. Les territoriaux effectuent de la même manière divers travaux de terrassement, de fortification, de défense, entretien des routes et voies ferrées, creusement et réfection de tranchées et boyaux. Ils forment, avec les gendarmes et les chasseurs forestiers des détachements chargés de suivre l’armée en marche pour explorer et nettoyer le champ de bataille. Il récupèrent ainsi un important matériel composé d’effets en tout genre, notamment des armes, arrêtent et escortent des soldats allemands isolés ou blessés, ramassent, identifient et ensevelissent des cadavres, construisent et gardent des camps de prisonniers. Ils saisissent également du bétail égaré. Ils sont également chargés de missions de ravitaillement et autres missions de soutien aux troupes de première ligne, sous les bombardements et les gaz de combat. Un nombre important de territoriaux perdent la vie dans ces actions méconnues et difficiles mais indispensables. Au fil des mois, alors même que la distinction dans l’emploi entre les régiments d’active et les régiments de réserve s’estompe, la spécificité de la territoriale cède la place à une utilisation commune à toutes les formations. De fait, les régiments territoriaux sont engagés en première ligne.
Le 145ème RIT est composé d’ hommes âgés de 40 à 45 ans, c’est-à-dire nés entre 1868 et 1874. La durée est de sept ans. Rapidement la réserve de l’armée territoriale incorpore les hommes âgés de 46 à 49 ans c’est-à-dire nés entre 1868 et 1865.
Le 5 février 1917, le 145ème RIT s’appellera dorénavant le Régiment "La Biesme" (La Biesme, nom donné en souvenir de la vallée de la Biesme en Argonne où le 145ème a cantonné de février à août 1915 et où il a fait preuve d’une grande abnégation, d’un grand courage, et d’un grand dévouement). De janvier à juin 1917, il est basé dans la région de Melzicourt, le bois d’Hauzy en Champagne-Ardenne puis dans l’Aisne à Berry-au-Bac, Sapigneul et Cormicy.
C’est durant cette période que le soldat CROUZET Claude Théodore du 145ème RIT, 7è Cie, natif de Champis, a été évacué vers l’hôpital complémentaire n° 49 de Limoges (Haute-Vienne) où il y est décédé le 30 mai 1917 à 16h de maladie contractée en campagne.
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Mort pour la France.