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MAISONNEUVE Léopold
MAISONNEUVE Léopold :
Léopold MAISONNEUVE voit le jour le vendredi 7 février 1879 à 6 heures à Alboussière (07440) - au lieu de Jaffumat.
Il est le fils légitime de Jacques MAISONNEUVE, fermier cultivateur, âgé de 30 ans et de Sophie CHASTAGNARET, ménagère, âgée de 30 ans.
Signalement : cheveux châtains - yeux châtains - front bas - nez long - bouche moyenne - menton rond - visage ovale
Taille : 1,70 m.
Degré d’instruction générale : 3.
Léopold sera agriculteur.
Il épouse Valérine MAISONNEUVE, la fille légitime de parents non connus.
Ce couple aura un enfant :
Maurice Léopold Julien né le 11 février 1915 et décédé le 13 février 1915 à Champis.
Ils se marient le samedi 15 juin 1912 à Alboussière (07440).
Léopold MAISONNEUVE est décédé le samedi 28 novembre 1914 à 11h, à l’âge de 35 ans, à Bourg-Saint-Andéol (07700).
Matricule 1489 - recrutement de Privas.
Matricule au Corps : 205.
Mis en route et arrivé au corps le 23 novembre 1900. Immatriculé sous numéro 2696.
Envoyé en congés le 22 septembre1903 en attendant son passage dans la Réserve.
Certificat de bonne conduite accordé.
Domicilié à Champis au lieu de Genestel.
Rappelé à l’activité par décret de mobilisation générale le 7 août 1914.
Canonnier au 2ème Régiment d’Artillerie de Montagne.
Campagne contre l’Allemagne du 7 août 1914 au 27 novembre1914.
Opérations dans les Vosges (août – novembre 1914) :
A leur création en 1888, six batteries alpines de la 18ème région militaire sont rattachées administrativement au 19ème Régiment d’artillerie de Nîmes, même si dans les faits elles agissent comme un corps autonome. Elles portent donc le numéro du 19ème Régiment d’artillerie. En 1894, une nouvelle organisation rattache ces batteries au 19ème Régiment d’Artillerie de Nice. Elles sont numérotées de 14 à 18. Après la Réforme de 1910, elles forment un nouveau régiment à 6 batteries, le 2ème régiment d’artillerie de montagne.
L’artillerie de montagne est utilisée avant tout comme appui aux unités d’infanterie lors de déplacements en terrain difficile. Evoluant dans le contexte particulier du terrain montagneux, l’ennemi peut être embusqué sur un piton rocheux ou une contre-pente qui rendent les angles de tirs sensiblement différents de ce qu’ils peuvent être en plaine. L’artillerie de montagne doit donc avoir des spécificités qui la rendent apte à l’efficacité dans ces conditions : matériel adapté, aussi bien du point de vue des munitions que de son transport, méthodes de tir différentes.
Après la bataille d’Alsace-Lorraine du 7 au 23 août 1914, le front se stabilise puis s’organise avec la construction de tranchées continues de septembre à décembre 1914.
Le 25 août 1914, le 2ème RAM débarque à Châtel-sur-Moselle dans les Vosges.
Le 29 août, il prend position à l’Est de la gare de Deyvillers, tirs de 16h30 à 18h sur des batteries allemandes.
Le 17 novembre et 18 novembre 1914, tirs sur les tranchées du Beulay.
Le 19 novembre à 11h, tirs sur un blockhaus en rochers et rondins à l’explosif : les créneaux et la toiture sont démolis.
Le 20 novembre 15h, tirs sur le bois sud de Beulay (Vosges).
Le 21 novembre 15h, tirs sur un détachement aperçu sur le Bois-des-Faites.
Les 23 et 24 novembre, brouillard et neige.
Le 26 novembre 1914, reconnaissance avec le 152ème RI vers 521 (La Forain). Le tir du 19 novembre a eu comme résultat outre l’occupation du blockhaus, de mettre par terre 15 à 20 allemands que nos fantassins voient de ce blockhaus.
Le 27 novembre 1914, une pièce à Lormont surveillant la section de 77 mais brouillard. N’intervient pas.
Le 28 novembre à 9h45, tirs sur les tranchées de Beulay (près de Provenchères dans les Vosges).
Le canonnier MAISONNEUVE Léopold du 2ème RAM, étant détaché à la garde des voies de communication à Pont-Saint-Esprit dans le Gard, est tué accidentellement par un train le 28 novembre 1914 à 11h matin. Il a été inhumé à Bourg-Saint-Andéol où il avait été transporté.
Mort pour la France.
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